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A vivre dans un monde tellement facile , notre sensibilité s'émousse peut-être .

mardi 11 mars 2014




Titre: 1Q84
Auteur: Haruki Murakami
Note: 3/5
RésuméAu Japon, en 1984.

C'est l'histoire de deux mondes, celui réel de 1984 et un monde parallèle tout aussi vivant, celui de 1Q84. Deux mondes imbriqués dans lesquels évoluent, en alternance, Aomamé et Tengo, 29 ans tous deux, qui ont fréquenté la même école lorsqu'ils avaient dix ans. A l'époque, les autres enfants se moquaient d'Aomamé à cause de son prénom, « Haricot de soja », et de l'appartenance de ses parents à la nouvelle religion des Témoins. Un jour, Tengo l'a défendue et Aomamé lui a serré la main. Un pacte secret conclu entre deux enfants, le signe d'un amour pur dont ils auront toujours la nostalgie.
En 1984, chacun mène sa vie, ses amours, ses activités.
Tueuse professionnelle, Aomamé se croit investie d'une mission : exécuter les hommes qui ont fait violence aux femmes. Aomamé a aussi une particularité : la faculté innée de retenir quantité de faits, d'événements, de dates en rapport avec l'Histoire.
Tengo est un génie des maths, apprenti-écrivain et nègre pour un éditeur qui lui demande de réécrire l'autobiographie d'une jeune fille échappée de la secte des Précurseurs. Il est aussi régulièrement pris de malaises lors desquels il revoit une scène dont il a été témoin à l'âge d'un an et demi.
Les deux jeunes gens sont destinés à se retrouver mais où ? Quand ? En 1984 ? Dans 1Q84 ? Dans cette vie ? Dans la mort ? 


Mon avis:
La première chose qui me vient à l'esprit en rédigeant cette critique, c'est l'étrangeté de ce livre. L'auteur arrive a créé un suspens qui nous pousse à tourner les pages alors que la trame de l'histoire est plutôt lente, sans rebondissement haletant. 
On assiste également à une très grande précision dans les moindres détails notamment concernant la jeunesse de Tengo et Aomamé ainsi que de la création de la communauté des Précurseurs. Murakami sait nous révéler très sobrement des détails qui sont des plus importants et qu'il arrive très bien à dissimuler. 
Quelques éléments m'ont dérangée dans ma lecture. J'ai parfois eu l'impression qu'il y avait des anachronismes notamment sur la place d'Aomamé dans la société. En effet, j'ai du mal à imaginer qu'une femme puisse être professeur d'arts martiaux dans les années 80 et dispense des cours de self défense contre les hommes en particulier. Après, j'ai sûrement une fausse image de la société de cette époque. 
Ensuite, je pense que ça vient de la traduction de mon édition mais quelques fois il y avait des mots qui ne collait pas vraiment à la situation, qui étaient décalés. 
Il faut également reconnaître que l'auteur sait inventer un monde de toute pièce qui nous envoûte, nous pousse à nous interroger.  


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